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Le journal « La voix du Caillou » va se faire entendre au quotidien

Après quinze semaines sans journal quotidien, suite à la disparition des Nouvelles calédoniennes, un titre va commencer à paraître ce vendredi 30 juin. « La voix du Caillou » doit sortir six jours sur sept, à la fois en version papier et en format numérique.

Retour d’un journal quotidien en Calédonie. Et d’un quotidien papier. La voix du Caillou a prévu de commencer à se faire entendre à partir de vendredi 30 juin. Le numéro 0, diffusé de façon gratuite le 24 mai, présageait pour la suite un prix de 140 francs. Dans un format A4 inhabituel, pour un quotidien, le titre entend proposer 32 pages. Les sujets étant traités par une petite équipe de salariés, de pigistes et de correspondants.

« Au niveau du contenu, on va parcourir toute la Calédonie. Ça va être un découpage géographique, plus quelques pages de mag et on va aussi trouver dans ce journal un peu de décryptage ». (Béryl Ziegler, rédactrice en chef adjointe)

Défi

La demi-douzaine de journalistes s’annoncent polyvalents. « Mon rôle va être assez volant, explique ainsi Claire Fleuriel. Je vais aller dans Nouméa, comme dans le Grand Nouméa, avec plusieurs sujets. Les sujets sociétaux, peut-être du sport, un peu de politique. » Le nouveau journal partage les locaux de l’hebdomadaire Actu NC à Nouméa, avant de s’installer à l’étage du dessous. Les équipes commerciales travaillent elles aussi d’arrache-pied, pour vendre de la publicité et des abonnements. Ce nouveau journal représente aussi un gros défi technique, ultra-chronométré, pour l’imprimerie. Elle a dû adapter ses horaires de travail.

« Le plus gros challenge, c’était l’approvisionnement en papier. Il faut savoir qu’on va en consommer beaucoup. Les délais d’approvisionnement sont longs. Mais on est prêts à relever le défi et on sera fiers d’imprimer un quotidien local ». (Patrice Koch, gérant associé de l’imprimerie Artypo)

Tirage à sept mille exemplaires, six jours sur sept. L’investissement dans une rotative numérique est envisagée sous un an, dans le but de réduire de façon considérable le temps de fabrication.

« Un vide »

Une naissance qui suit, à quelques semaines près, la mort de LNC, en place depuis un demi-siècle. « La disparition des Nouvelles calédoniennes a laissé un vide, il n’a pas fallu très longtemps pour s’en apercevoir », déclare Yann Milin, directeur de la publication, qui était l’invité du JT ce mercredi soir sur NC la 1ère.

« Il y a peu de pays qui n’ont pas de quotidien papier. On était déjà dans l’édition d’un hebdomadaire. Ça nous semblait assez évident qu’il y avait de la place, avec un projet modeste, avec une équipe restreinte mais dynamique ». (Yann Milin, directeur de publication)

Un exemple de presse quotidienne générale, a précisé celui qui est l’actionnaire principal du nouveau titre, avec pour autre partenaire Bruno Mège.

 

Lire : France-Info Outre-Mer du 29 juin

 

Jean-Philippe Behr

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