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52 % des jeunes Européens piratent intentionnellement

La propriété intellectuelle obsède toujours l’Europe, dont l’Office vient de publier de nouvelles données sur les pratiques — mauvaises en l’occurrence, puisqu’elles concernent la contrefaçon. Un précédent rapport, daté de 2019, notait que la moitié des jeunes utilisateurs européens (15/24 ans) évitait les sources illégales. Et si les temps changent, les comportements demeurent… sensiblement identiques

Lors d’une récente communication, le Syndicat national de l’édition exposait les premières tendances pour le marché du livre en Europe : un chiffre d’affaires évalué, pour l’heure, à 23,8 milliards €, contre 22,2 milliards € en 2020. « Le niveau le plus haut depuis 2007 », précisait le SNE.

Dans le même temps, l’agenda législatif verra les deux textes du moment, l’Acte sur les Services Numériques (« Digital Services Act »/DSA) et l’Acte sur les Marchés Numériques (« Digital Markets Act / DMA »), portés devant le Parlement européen ce 4 juillet, puis le Conseil. Des outils permettant de mieux encadrer les plateformes, tant en matière de piratage que d’interopérabilité.

Et pendant ce temps…

L’étude de l’EUIPO (disponible en fin d’article) ne réjouira donc personne : 52 % des jeunes (15/24 ans) ont en effet acheté volontairement une ou plusieurs œuvres sur des sites de piratage. Ils seraient 33 % à l’avoir fait à l’insu de leur plein gré. Pour la France, 29 % ont acheté intentionnellement et 29 % ont streamé en piratant. Pourtant, la pédagogie semble à l’œuvre : 60 % des jeunes Européens préfèrent les solutions légales, une véritable progression depuis 2019. En France, 56 % des jeunes préfèrent d’ailleurs les sources légitimes — difficile de ne pas envisager l’incidence du Pass Culture à ce niveau…

Lire la suite : Actualitté du 10/6/22

Pascal Lenoir

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