Le régulateur du numérique publie une étude montrant que plus de la moitié des enfants de 11 ans utilisent chaque jour ces plateformes. Une interdiction aux moins de 15 ans est l’une des priorités des pouvoirs publics.
Aux grands maux, les grands remèdes. Alors que la protection des mineurs sur Internet est l’un des sujets brûlants de cette rentrée, l’Arcom hausse le ton. « Le statu quo n’est plus acceptable. Les plateformes doivent assumer leurs responsabilités légales et modifier, parfois en profondeur, la conception de leurs services à destination des mineurs », a déclaré son président Martin Ajdari ce jeudi face à la presse. « Nous allons resserrer les boulons », a renchéri Benoît Loutrel, membre du collège de l’Arcom.
L’autorité française a fait du « respect effectif de l’âge minimum d’accès aux plateformes » l’une de ses priorités. Elle entend exiger des plateformes une « lutte plus efficace contre les stratégies de contournement, en améliorant notamment la détection des contrevenants et en les empêchant de récréer un compte ». « Nous conduirons notre action de façon plus déterminée à un moment où les solutions de contrôle de l’âge se développent et se sophistiquent », détaille Martin Ajdari, qui reconnaît dépendre encore « du bon vouloir des plateformes ». Autre priorité de l’Arcom, « obliger les plateformes à proposer des services adaptés aux mineurs, c’est-à-dire expurgés de tout ce qui est susceptible de les mettre en danger », avec des paramétrages adaptés…






































