Il arrive désormais qu’un lecteur demande un livre à une bibliothèque qui cherche… et découvre qu’il n’existe pas. Pas un titre ancien au stock épuisé, non : une fiction pure, née des élucubrations d’une IA, des faux titres générés par la machine. Les “AI-hallucinated books” s’invitent dans le monde réel, avec un froncement de sourcil des professionnels de la documentation.
Une hallucination, dans ce contexte, désigne une information plausible, mais fausse, produite par un modèle de langage — ainsi un véritable auteur à qui la machine attribue des livres inexistants. Pour l’instant, peut-être, mais reste. Il sera d’ailleurs amusant de constater si des ouvrages suggérés par une IA finissent par voir le jour.
Un exemple a marqué l’actualité en mai dernier quand le Chicago Sun-Times proposa une liste de lectures où plusieurs titres inexistants attribués à des auteurs célèbres. Ainsi, Brit Bennett, Min Jin Lee, Rebecca Makkai étaient crédités de publications fictives, rapportait l’AP. L’auteur de l’article avait utilisé l’IA pour générer les idées sans aucune vérification. Pas bien. Du tout…






































