Un artisan qui trouve son bonheur et la réussite économique en travaillant sur d’ancienne machine obsolète à l’ère de l’impression numérique, ça existe avec un exemple en Vaucluse, à L’Isle-sur-la-Sorgue où Thomas Berthon a installé son atelier il y a trois ans.
Cet ancien graphiste, qui a travaillé durant dix ans en freelance, a démarré son activité d’impression et façonnage sur le site d’Agroparc à Avignon en 2016. Un an plus tard, il s’agrandit à L’Isle-sur-la-Sorgue avec surtout l’achat d’anciennes presses typographiques entièrement mécaniques pour l’impression en relief et le marquage à chaud. Un pied de nez à l’impression numérique devenue la norme pour, dit-il, “retrouver la sensation du toucher du papier avec un bel imprimé”.
Pour lui, la qualité de l’imprimerie chute depuis des années car “tout le monde cherche le prix”. Et sa plus grande réussite consiste, depuis trois ans et chaque fin d’année, à voir son carnet de commandes de cartes de vœux haut de gamme pour des entreprises s’allonger. “Les vœux électroniques, c’est impersonnel, ça finit généralement à la corbeille, si encore on les voit, tandis qu’avec une belle carte imprimée, on a fait un petit cadeau qui s’apprécie et qu’on pourra poser sur le bureau.” Thomas Berthon dans son atelier “Les Caracterres” pour de l’impression Letterpress et dorure va assurer de telles commandes pratiquement jusqu’à la fin du mois de janvier.
Lire : France Bleu du 6 janvier






































