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Académie française : la langue n’a pas besoin d’être surveillée, mais respectée

Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuel de l’Académie française et l’académicien Dominique Fernandez se félicitent du succès de «Dire/ Ne pas dire» et commentent les évolutions liées à la féminisation des noms de métier.

Féminisation des noms de métiers, anglicismes, avancée de la rédaction de la 9e édition du Dictionnaire… L’Académie française, dont la mission n’est pas de se faire gendarme, mais observatrice des usages de la langue, note les pratiques de notre temps. Elle les accepte et les condamne, quand ils attentent à la vie du français. Chacun peut ainsi retrouver ses conseils sur son site et, notamment dans sa rubrique «Dire/ Ne pas dire», dont un livre publié chez Philippe Rey recense les chroniques. Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuel de l’Académie française et l’académicien Dominique Fernandez analysent le succès de cet outil qui permet de corriger les emplois fautifs.

LE FIGARO.- Le succès de «Dire / Ne pas Dire» semble confirmer la volonté des Français pour une langue normative. Comment l’expliquez-vous?

Hélène CARRÈRE D’ENCAUSSE. – Il y a un décalage fondamental entre le langage des élites, surtout technocratiques et l’homme de la rue. L’homme de la rue, le Français moyen est très attaché au mot juste. L’écart est énorme entre la manière de parler des «élites» et la passion du français de la plus grande part de la société….

Lire la suite : Le Figaro du 19/11/20 page 20

Pascal Lenoir

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