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Antoine Gallimard : « Je regrette que l’on ne donne pas un sort particulier aux livres et à la librairie »

Alors qu’on connaît maintenant la liste des commerces autorisés à ouvrir pendant cette nouvelle période de confinement, le président des éditions Gallimard est venu demander instamment que les librairies, pour l’instant exclues, puissent elles aussi exercer leur activité.

La veille de ce premier jour de reconfinement, le Syndicat national de l’édition, le Syndicat de la librairie française et le Conseil permanent des écrivains ont lancé un appel « Laissez nos librairies ouvertes ». Et Antoine Gallimard, président des éditions dont il porte le nom, ajoute ce matin sa voix à cette demande, expliquant à quel point les librairies sont maintenant parées pour faire face à la pandémie, et combien une nouvelle fermeture met en péril la survie de plusieurs d’entre elles sur le territoire.

La France est un pays de littérature, un pays de librairie. On a la chance d’avoir plus de 3 500 librairies très actives et je serais vraiment désolé à l’idée que les librairies puissent souffrir. Je pense que la librairie, c’est vraiment un lieu privilégié. Bien sûr, il y a le click and collect. Bien sûr, il y a des grandes maisons de distribution qui sont là, mais ce n’est pas du tout la même chose. Il y a ce lien vital entre le livre, les libraires et les lecteurs. Antoine Gallimard

Ce qui est important, c’est ce que disait Camus, c’est que le livre, c’est une offre de partage entre le monde et sa réalité. Et c’est impossible de penser que l’on va fermer les librairies. Comme si on n’éclairait plus la ville. Antoine Gallimard

Ecouter : France Culture du 30/10/2020

Pascal Lenoir

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