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Avec sa nouvelle imprimerie, Le Télégramme investit pour l’avenir

Le Télégramme met en service actuellement une nouvelle rotative pour faire de son imprimerie l’une des plus modernes d’Europe.

Vous l’avez remarqué ? Depuis votre édition du 19 juin, Le Télégramme est un tout petit peu plus petit, de quelques millimètres en hauteur et en largeur. Un détail qui vous a peut-être échappé car la surface imprimée, elle, n’a pas changé. Par contre, ce qui a probablement attiré votre attention, c’est la forte amélioration de la qualité d’impression, aussi bien du texte que des photos.

Ces améliorations ne sont pas le fruit du hasard mais d’un projet d’envergure engagé il y a deux ans : le remplacement des deux rotatives de votre quotidien, installées en 1996 et 2001. La plus âgée d’entre elles a imprimé pas loin du milliard de journaux en 26 ans.

Forte automatisation

La nouvelle machine, fabriquée en Allemagne par Manroland, leader mondial des solutions d’impression, a pris, seule, le relais des deux autres grâce à des avancées technologiques exceptionnelles en termes de vitesse d’impression et de changement de plaques offset entre le tirage de chacune de nos 19 éditions locales. L’ensemble des automatismes de cette rotative, y compris l’alimentation en papier et le contrôle des encrages, assurent une qualité exceptionnelle d’impression.

Édouard Coudurier, P-DG du Groupe Télégramme, résume ainsi le sens de cet investissement de 23 millions d’euros, l’un des plus importants cette année dans l’industrie de la pointe bretonne : « Cette rotative permet au Télégramme de continuer à proposer à ses lecteurs un journal à fort tirage et éditions multiples, dans des conditions optimales de qualité, de temps et de rentabilité ». Surtout, cet effort de productivité et de qualité sur le journal papier permet d’accélérer le développement « de nouveaux services numériques ».

Outre la qualité d’impression, les progrès portent également sur l’impact environnemental de notre process industriel : les plaques offset ne nécessitent désormais plus de produits chimiques ; la gâche papier (c’est-à-dire les journaux de début de tirage d’une édition, de qualité insuffisante, qui ne sont pas mis en vente) est réduite ; la chaleur produite par la rotative permet de chauffer une partie de l’eau sanitaire et de chauffage de l’entreprise. Rappelons que Le Télégramme est imprimé sur papier recyclé pour 70 % de son tirage.

Une période de rodage

Mettre en service une machine capable d’imprimer 25 journaux à la seconde, n’est pas une mince affaire. Depuis le 19 juin, nos lecteurs en ont parfois pris la mesure, avec quelques retards de distribution ou tournées de portage non assurées. Depuis cette date et jusqu’à la fin août, nous avons été contraints de réduire notre nombre d’éditions locales de 19 à 7 pour remonter à 9 ce mardi 5 juillet, sans perte importante de pages locales grâce à une hausse de la pagination totale. D’ici quelques jours et jusqu’à la fin août, ce nombre passera à 10.

Imprimer 165 000 à 185 000 journaux tous les soirs entre 23 h et 3 h du matin, pour les distribuer avant 7 h dans toute la Bretagne, c’est un remarquable défi quotidien. Il est relevé chaque nuit par les équipes de l’imprimerie et des expéditions, dirigées par Olivier Berthelot, mais aussi par toute la chaîne de distribution du journal, dont nos 1 200 vendeurs-colporteurs de presse qui assurent nos 700 tournées de portage dans les Côtes-d’Armor, le Finistère et le Morbihan.

Cet investissement et cette mobilisation des équipes vont contribuer dans les semaines et mois à venir à améliorer la qualité éditoriale de votre journal, son impression et sa distribution. Une qualité de service que nous devons à vous, lecteurs, dont la fidélité est le fruit de ces efforts continus.

 

Lire : Le Télégramme du 7 juillet

 

Jean-Philippe Behr

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