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Denis Olivennes: « Une taxe sur le livre d’occasion pourrait financer la création »

Invité de l’émission Esprit d’entreprise sur Figaro TV, le président d’Editis estime que cette taxe serait utile pour les auteurs et indolore pour le lecteur.

« Le temps de lecture des jeunes issus des classes populaires représente la moitié du temps de lecture des jeunes issus des couches favorisées, alerte Denis Olivennes, président d’Editis, invité d’«Esprit d’entreprise», l’émission économique de la chaîne Le Figaro TV. «Il y a certes un enjeu pour le marché de l’édition, mais il y a surtout un enjeu d’égalité démocratique en France car la lecture participe à faciliter l’accès au monde et à la mobilité sociale.»

À la tête du deuxième groupe d’édition français (Julliard, Robert Laffont, Plon, Les Presses de la Cité…), propriété depuis quelques mois du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, Denis Olivennes espère voir éclore davantage d’émissions littéraires à la télévision. « Peut-être un peu moins snob… en mettant en avant des livres plus accessibles au grand public », sourit-il. Il est en revanche défavorable à l’idée d’une loi qui restreindrait le temps d’écran aux enfants. Une proposition émise ces derniers jours par des personnalités issues du milieu politique et littéraire… « Les écrans peuvent avoir du bon. Sur TikTok, il y a par exemple de nombreux influenceurs qui poussent les jeunes à la lecture. »

Lire la suite : le Figaro du 22/4/24 page 23

Pascal Lenoir

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