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Fermeture de la Chapelle-Darblay : une « catastrophe » pour le centre de tri de l’agglo de Rouen

Avec la fermeture annoncée de la Chapelle-Darblay de Grand-Couronne, le centre de tri du Smedar s’est adapté et a dû trouver des repreneurs, pour recycler les déchets papiers.

 

La fermeture annoncée de la Chapelle-Darblay est un coup dur pour les 230 salariés. Mais aussi, pour le Smedar. Car le centre de tri de l’agglomération de Rouen (Seine-Maritime) a été pendant des années un partenaire privilégié du papetier, propriété du groupe finlandais UPM, afin d’acheminer et recycler les déchets papiers, sur le site de Grand-Couronne, qui produit 250 000 tonnes de papier recyclé par an.

 

La fermeture définitive de l’usine, annoncée pour le 15 juin 2020 – dénoncée par plusieurs élus de Normandie qui en ont appelé au gouvernement – met en difficulté un grand nombre de collectivités de l’ouest de la France, pour trouver un repreneur.

Du papier envoyé dans les Vosges et… à l’étranger

 

Depuis l’annonce de la possible fermeture de la Chapelle-Darblay courant septembre 2019, Karine Bruyant, directrice du développement, de la coopération et de l’innovation au Smedar, a entamé de nombreuses recherches pour trouver des repreneurs. « Dès que nous avons été mis au courant de la situation de la Chapelle-Darblay, nous avons commencé à frapper à d’autres portes. Il a fallu réagir très vite. Nous avons finalement trouvé un repreneur à Golbey dans les Vosges », précise-t-elle.

 

Ce repreneur, Norske Skog Golbey, détient un site situé à plus de 500 kilomètres de Grand-Couronne. Malgré cette distance, le Smedar a dû faire avec « car il n’y a pas beaucoup de papetiers en France et la seule qui existe se trouve dans les Vosges, ou alors c’est hors de France et le bilan environnemental se dégrade automatiquement ».

 

En temps normal, deux à trois semi-remorques transitaient entre la Chapelle-Darblay et le Smedar pour le recyclage du papier. L’organisation du Smedar devra être repensé mais la directrice envisage d’ores et déjà une hausse de l’empreinte carbone, « alors que c’est un sujet sur lequel nous essayons de faire attention », affirme-t-elle.

 

Un partenariat a également été passé avec une autre entreprise, GDE Recyclage, qui ne possède aucun site de recyclage mais négocie le prix du papier pour le revendre à des usines, en fonction des cours du marché. Le papier peut donc être revendu en Europe, mais aussi à l’étranger.

 

Lire la suite : actu.fr du 6 juin

 

Jean-Philippe Behr

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