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La décarbonation, nécessaire mais onéreuse

Le Medef demande une baisse des impôts de production de 35 milliards d’euros pour aider les entreprises.

C’est un avertissement pour le futur gouvernement d’Élisabeth Borne – nommée première ministre lundi -, qui doit faire de la transition écologique une priorité. Les entreprises françaises sont engagées pour réussir la nécessaire décarbonation de l’économie. Mais ce basculement leur coûtera cher, comme le montre une étude de l’institut d’études économiques Rexecode. Il faudra donc les soutenir, a plaidé lundi Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef.

La marche à franchir est en effet élevée. Bien que peu émettrice de CO2 par rapport à d’autres grandes économies, la France va devoir faire des efforts supplémentaires car « la prolongation des tendances actuelles ne conduit pas à la neutralité carbone », visée en 2050, et « une réduction supplémentaire des émissions de CO2 comprise entre 39 millions et 55 millions de tonnes de CO2 est nécessaire d’ici 2030 ».

Les grands industriels ont déjà entamé le mouvement de décarbonation. La plupart ont présenté des feuilles de route, qui visent souvent un « zéro émission » à l’horizon 2050. Avec des investissements significatifs à la clé, comme ArcelorMittal qui a déboursé 20 millions d’euros pour installer un démonstrateur capturant le carbone sur son site de Dunkerque. Saint-Gobain a lui réussi à produire un verre plat zéro émission…

Lire la suite : Le Figaro du 17/5/22 page 22

Pascal Lenoir

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