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La Guerche-de-Bretagne : l’imprimerie Raynard menacée de fermeture

La société de 44 salariés, installée à La Guerche-de-Bretagne depuis presque 100 ans, pourrait fermer. Le point sur la situation avec son directeur général, Gilles Segarra.

Que s’est-il passé en 10 ans ? En 2013, l’imprimerie Raynard comptait 100 salariés et lançait une campagne pour recruter via la MEEF pour ses besoins saisonniers liés à la production de calendriers. L’activité était alors florissante.

Mais 10 ans plus tard, le ciel s’est très fortement assombri pour cette société presque centenaire de La Guerche-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) et qui ne compte plus que 44 salariés.

Il y a quelques jours, l’imprimerie Raynard, filiale du groupe Exacompta Clairefontaine, a lancé une procédure pour cessation d’activité.

« Il y a plein de questions »

« Cela ne reste encore qu’un projet de fermeture », prévient Gilles Segarra, le directeur général, joint au téléphone. Des négociations sont programmées avec les membres du Comité social et économique (CSE).

« À l’issue, on verra. Tant que nous sommes en procédure, c’est compliqué d’en dire plus. Il faut respecter ce temps », poursuit Gilles Segarra, arrivé il y a deux ans et demi à l’imprimerie Raynard.

Depuis quelques années, la société, spécialiste des Publicités sur le lieu de vente (PLV) et des calendriers, fait face à des vents contraires selon le directeur.

« L’activité économique, le Covid, la pénurie de matières, la flambée des prix… », énumère le dirigeant. Autant de difficultés qui ont mis à mal la santé de la société « malgré des investissements par le siège ».

Les salariés accompagnés

Touchée, mais pas coulée, l’imprimerie Raynard se bat aujourd’hui pour son avenir. « Les salariés bossent et on a de la production. Effectivement, il y a plein de questions et on essaie d’y répondre le mieux possible. »

Un accompagnement a été proposé aux salariés.

Reste que la situation n’est pas facile pour les salariés. Certains ont fait leur carrière chez Raynard. « Même si elle a été rachetée, elle reste une entreprise familiale », conclut Gilles Segarra.

 

Lire : Actu du 27 janvier

 

Jean-Philippe Behr

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