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La Sacem étend les droits d’auteur aux NFT

La société de gestion des droits des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique s’adapte à cette évolution technologique qui permet d’instituer une nouvelle source de revenus.

Presque bicentenaire, mais toujours à la pointe de l’innovation. La Sacem, qui gère les droits des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, vient d’annoncer la signature d’un accord de partenariat inédit avec la plateforme française Pianity, qui commercialise des NFT musicaux. Le principe ne diffère guère de celui des vinyles collectors diffusés à l’époque à une poignée d’exemplaires à travers le monde. Sauf qu’il s’agit cette fois d’œuvres – chanson, album, image, vidéo – dématérialisées.

Les membres de la Sacem, près de 197.000, qui vendront demain leurs créations musicales sous la forme de NFT à partir de la plateforme Pianity, toucheront une rémunération au titre du droit d’auteur. Et ils bénéficieront en plus d’un «droit de suite»: en clair, ils gagneront de l’argent à chaque revente de leurs NFT. Autrefois, les ayants droit touchaient de l’argent uniquement quand un CD ou un vinyle, étaient achetés à la Fnac ou chez un distributeur. Mais pas un centime lorsqu’il était cédé d’occasion, de la main à la main. Demain, ces ayants droit toucheront de l’argent avec leurs NFT dans les deux cas.

Si ce partenariat est important pour les créateurs, c’est qu’il institue une source de revenus qui n’existait pas jusqu’alors. Avec, de surcroît, un taux de rémunération bien supérieur à celui des services de streaming comme Spotify, Deezer ou Amazon Music…

Lire la suite : Le Figaro du 17/11/22 page 30

Pascal Lenoir

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