Si les livres de Camus et Saramago passionnent, pour leurs thématiques liées aux épidémies, le coronavirus provoque une véritable crise éditoriale. L’association italienne des éditeurs indique que les ventes ont diminué de 25 à 50 % suivant les régions au cours des dernières semaines.
Lire la suite : Actualitté du 7/3/20
Les données parlent d’elles-mêmes, assure l’AIE dans une communication légèrement paniquée. En moyenne, les ventes ont chuté de 25 %, mais atteignent des pics de 50 % de perte dans des régions comme la Lombardie, la Vénétie ou l’Émilie-Romagne. Assez logiquement, puisque ces territoires du nord sont les plus directement confrontés à la hausse du nombre de cas.
Selon l’AFP, citant les chiffres de la Protection civile, la maladie a provoqué 49 décès en l’espace de 24 heures — soit un total de 197 morts sur 4636 cas recensés. L’Italie serait donc le pays le plus frappé en Europe, et le deuxième au niveau mondial, après la Chine.
En réaction, un comité présidentiel réuni en urgence interpelle le gouvernement, pour qu’il apporte des mesures de soutien fortes : déduction fiscale pour l’achat de livre, renforcement du fonds destiné aux familles dans le besoin, mesures d’urgence pour l’achat de manuels scolaires…






































