L’essor de l’IA remet en cause notre rapport à l’image. Certains choisissent de céder leurs droits à des algorithmes et regrettent, parfois, leur choix. Tandis que les deepfakes explosent, les législations peinent à suivre et chacun s’interroge : à qui appartient désormais notre apparence ?
Publicité, film, vidéo… Aujourd’hui, votre visage ou votre apparence peuvent être utilisés sans que vous n’ayez jamais donné votre accord.. Ces derniers mois, l’intelligence artificielle (IA) s’est considérablement améliorée, à tel point qu’il est désormais pratiquement impossible de distinguer un contenu généré par cette technologie. Capable de créer des humains de toutes pièces, l’IA peut aussi emprunter une apparence existante, lui prêter des mots qu’elle n’a jamais prononcés et la projeter dans une infinité de décors. Et dans cette nouvelle ère, les frontières du droit à l’image se retrouvent brouillées. De fait, un dilemme nouveau s’installe dans la société. Faut-il vendre son image ou la protéger coûte que coûte face au gigantisme de l’IA ?
Certains n’ont pas tergiversé longtemps, à l’instar de Scott Jacqmein, un acteur de 52 ans qui réside à Dallas, aux États-Unis. L’an dernier, le quinquagénaire a cédé son image à TikTok, qui l’a ensuite transmise à des annonceurs pour créer des publicités, tant qu’elles restent conformes aux directives de la plateforme…






































