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Questions à Sandrine Lebreton, responsable de fabrication chez Groupe Les Échos/Le Parisien

En 1998, après des études d’arts plastiques vous découvrez, grâce à un ami, les industries graphiques. Qu’est-ce qui vous a séduite dans cet univers au point de devenir en 2001, assistante de fabrication chez un éditeur de magazines?
Sandrine Lebreton : Ça a d’abord été le discours passionné de cet ami. Il a su me transmettre son engouement. Et puis j’ai fait mon premier bon-à-tirer, chez Maury à Malesherbes. Je découvrais qu’on pouvait faire faire de grandes choses très subtiles à d’énormes machines et ça me fascinait. Le côté créatif allié à la technique. Encore aujourd’hui, je leur trouve un côté magique. Et puis il y a l’objet final. Découvrir le résultat de son travail, qui est un travail définitif sans corrections possibles. C’est toujours une petite émotion de recevoir une nouvelle parution.

Comment avez-vous, dans les années 2000, acquis et amélioré vos compétences en matière de fabrication?
Sandrine Lebreton : J’ai commencé par gérer la chromie et les BAT. Mon chef de fabrication alors me témoignait une grande confiance. Pour un débutant, ce n’est pas rien. Il m’a transmis ses méthodes et sa rigueur aussi. Ce sont des bases solides sur lesquelles je m’appuie toujours aujourd’hui. Je passais en moyenne un à deux jours par semaine en machine et dans les ateliers de prépresse, le reste du temps auprès des rédactions. Il n’y a rien de mieux que de se confronter directement aux ateliers. Comprendre leurs problématiques et apprendre à les anticiper. C’est notre rôle de faire le lien entre les différentes phases de la production….

Notre Compagnone mise à l’honneur dans Presse Edition du 5/5/21

Pascal Lenoir

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