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Royaume-Uni : à l’ère du coronavirus, les ventes des livres en plein boom

Si le gouvernement britannique avait d’abord opté pour la stratégie de l’« immunité collective » face à l’épidémie du coronavirus, le confinement s’est depuis imposé au pays, un coup dur pour la filière du livre. C’était sans compter sur la capacité d’anticipation de la population qui s’est rendue en librairies avant leur fermeture afin de faire le plein d’ouvrages.

D’après les données récoltées par Nielsen BookScan, les ventes de livres physiques ont connu une hausse de 6 % sur la semaine précédant l’annonce du confinement par Boris Jonhson le lundi 23 mars.

En premier lieu, les Britanniques auraient jeté leur dévolu sur les livres pédagogiques conçus pour les apprentissages à la maison (+212 % des ventes) ou encore sur les manuels scolaires et les guides d’études (+77 % des ventes). Un chiffre qui s’explique par la fermeture des établissements et bibliothèques scolaires.

« Nous avons également vu des hausses importantes dans les ventes de puzzles, d’ouvrages de coloriages pour adultes. […] Les données sur les ventes montrent bien que la population britannique se préparait à rentrer dans une longue période de confinement » a expliqué Nielsen BookScan.

D’ailleurs, les Britanniques ont privilégié les livres de fictions — les ventes ont augmenté d’un tiers — au détriment de la non-fiction dont les ventes ont chuté de 13 %. Un choix qui s’explique assez naturellement par l’envie de s’évader qui séduit la plupart des confiné.e.s.

Plus généralement, les livres ont surtout été vendus en format poche (+35 % en une semaine). D’après Nielsen, cela est dû à l’augmentation de la fréquentation des supermarchés et des grandes surfaces…

Pascal Lenoir

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