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Un quart de l’effectif supprimé UPM Raflatac à Pompey

Cinquante postes, au lieu de 64 initialement, vont être supprimés chez le fabricant de papier adhésif UPM Raflatac à Pompey (Meurthe-et-Moselle). Le plan social a été signé par deux syndicats sur trois ce mercredi soir. Une partie de la production va être délocalisée en Pologne.

Installé depuis lundi 20 novembre, le piquet de grève va être levé ce vendredi matin chez UPM Raflatac, le fabricant de papier adhésif de Pompey. Deux syndicats sur trois, la CFTC et la CGC, ont signé mercredi 22 novembre en soirée le Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Il prévoyait initialement 64 suppressions de postes sur 198, il y en aura finalement 50. Soit tout de même un quart de l’effectif. Une partie de la production du site de Pompey va être délocalisée en Pologne.

Une stratégie dénoncée par la CGT qui n’a pas signé le plan social. « Ils concentrent, ils font de l’économie d’échelle », déplore Daniel Crugnola, délégué CGT et secrétaire du CSE (Comité social et économique). « Pour faire simple, ils vont emmener du papier de France jusqu’en Pologne avec des camions, ils vont faire l’autocollant là-bas qui va revenir sur Nancy pour être découpé et distribué en France, Italie et Espagne. Ça n’a ni queue ni tête ! Ce qu’ils vont gagner en production va être mangé par les coûts de transports et de logistique. »

La CGT s’inquiète pour l’avenir de l’usine

La période pour les départs volontaires va s’ouvrir jusqu’à la mi-janvier. D’après la CGT, il y aurait environ 25 départs volontaires et à la retraite, donc 25 licenciements secs. Avec un effectif réduit de 50 personnes, le représentant CGT s’interroge sur la pérennité du site de Pompey : « Le personnel qui va rester va se situer entre 45 et 55 ans, travaille en 3×8 depuis une vingtaine d’années. Il commence à avoir des arrêts longs et les arrêts longs, on ne pourra pas les gérer avec l’organisation qui est proposée », s’inquiète Daniel Crugnola.

La mise en place de cette nouvelle organisation doit prendre effet le 1er mars 2024.

 

Lire : France Bleu du 23 novembre

 

Jean-Philippe Behr

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