La cour d’appel de Paris a demandé à l’Autorité des marchés financiers de réexaminer les effets de la découpe, opérée en décembre, du conglomérat. Ce qui pourrait coûter cher au groupe Bolloré.
La question taraude les observateurs de la place parisienne : Vincent Bolloré avait-il vu venir ce revers infligé mardi par la cour d’appel de Paris ? Contre toute attente, la juridiction a demandé à l’Autorité des marchés financiers (AMF) de réexaminer les modalités de la scission de Vivendi, un peu plus de cinq mois après la finalisation de l’opération. Un arrêt qui fait l’effet d’une petite bombe, tant il est rare que la cour d’appel désavoue le gendarme des marchés.
Pour rappel, le 16 décembre 2024, Vivendi, détenu à 29,9 % par le groupe Bolloré, a été scindé en quatre entités : Canal+, côté à Londres, Havas, à Amsterdam, Louis Hachette Group, sur Euronext Growth, et le holding Vivendi, à Paris. Pour une action Vivendi détenue avant scission, les porteurs se sont vus attribuer une action Canal+, une Havas et une Louis Hachette Group ainsi qu’une action Vivendi…