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Une étude invite les bibliothèques à se passer des enceintes connectées

Les enceintes connectées font désormais partie du paysage technologique, et se sont même frayé un chemin jusqu’aux foyers. Ces appareils reliés à internet permettent d’accéder à toutes sortes de services rien qu’au son de la voix, mais soulèvent des questions cruciales sur la vie privée et la confidentialité des données. Deux chercheuses de l’université de l’Alabama invitent ainsi les bibliothécaires à soigneusement éviter l’enceinte Alexa d’Amazon.

Au rayon enceintes connectées, Amazon propose deux produits, Echo / Alexa, premier modèle, et Echo Dot, une version réduite. Tous deux ont fait leur entrée dans des bibliothèques américaines, publiques, scolaires ou universitaires, avec en perspective une facilité d’utilisation pour les personnes en situation de handicap ou qui rencontrent des difficultés pour écrire.

Mais les appareils viennent aussi soutenir le travail des bibliothécaires, en renseignant les usagers sur les collections et le moyen de trouver rapidement un titre recherché. Miriam E. Sweeney et Emma Davis, de l’université de l’Alabama, se sont toutefois interrogé des conséquences de ces usages sur la vie privée et les données des usagers.

Les enceintes connectées soulèvent en effet des inquiétudes : pour traiter les demandes de leurs utilisateurs, les appareils collectent un grand nombre de données, à commencer par l’empreinte vocale, mais aussi la localisation géographique, des statistiques d’utilisation… Et le fait que ces enceintes soient en permanence « à l’écoute » préoccupe également.

Pour nourrir leur étude, les deux chercheuses ont fait parvenir un questionnaire par mail à 1929 bibliothèques publiques et universitaires, à l’automne 2019, avec 31 questions posées. 86 établissements ont répondu au sondage…

Lire Actualité du 5/1/21

Pascal Lenoir

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