Asphyxié par les autorités qui ne lui pardonnent pas sa liberté de ton, le journal francophone « El Watan » jadis le plus prestigieux quotidien algérien, se meurt.
« Nous sommes en train d’étudier la meilleure manière de rebondir ». Après une énième réunion du Conseil d’administration de l’entreprise éditrice du journal El Watan tenue jeudi 17 juillet à Alger, Ali Guissem est optimiste. Le directeur de la publication de ce qui était jusqu’à il y a quelques années le plus prestigieux et plus influent quotidien algérien veut conjurer le sort qui semble condamner le journal à une mort certaine.
Après 35 ans d’existence, il est au bord de la faillite et agonisant. Trois jours auparavant, les dirigeants de la publication avaient publié une longue lettre dans laquelle ils avaient tiré la sonnette d’alarme. Ils ont clairement mis en garde contre un risque de disparition du journal pour diverses raisons, la plus importante étant « l’assèchement progressif, depuis une dizaine d’années, de sa principale ressource qui est la publicité…






































