Après un procès historique, la justice américaine pose certaines limitations au monopole du groupe sur le marché de la recherche en ligne. Il a toutefois les mains libres sur celui de l’intelligence artificielle.
C’est une victoire pour Google. Condamné pour monopole dans la recherche en ligne, le groupe de Mountain View évite le démantèlement. Il échappe à l’obligation de vendre son navigateur Chrome, réclamée par le gouvernement américain. Il ne sera pas non plus contraint de se séparer de son système d’exploitation Android, qui, avec Chrome, lui assure une domination du marché de la publicité en ligne. Si le juge Amit Mehta, chargé du dossier, a reconnu que le célèbre navigateur contribuait « sans aucun doute » à la domination du moteur de recherche, il a considéré qu’une cession serait « extrêmement compliquée et très risquée ». Dommage pour OpenAI et Perplexity, qui s’étaient déjà positionnés pour le racheter.
Un an après avoir reconnu Google coupable d’avoir maintenu illégalement son monopole dans le « search » grâce à des accords de distribution à plusieurs milliards de dollars par an, le juge américain s’est finalement montré clément, prenant ses distances avec les recommandations du ministère américain de la Justice. « Les tribunaux doivent aborder leur mission d’élaborer des remèdes avec une bonne dose d’humilité, a-t-il écrit dans les 223 pages de sa décision, annoncée mardi. C’est ce qu’a fait ce tribunal. »…






































