CCFI

Benoît Cœuré : « La concurrence n’est pas l’ennemie de la politique industrielle »

Le président de l’Autorité de la Concurrence défend la lutte contre les rentes, «une façon de faire de la croissance qui ne coûte pas au contribuable».

La politique de la concurrence n’est pas passée de mode. «L’ouverture des marchés, la lutte contre les rentes, c’est une façon de faire de la croissance qui ne coûte pas au contribuable», rappelle Benoît Cœuré, le président de l’Autorité de la concurrence (AdlC). L’an dernier, l’AdlC a prononcé treize sanctions, dont six pour abus de position dominante et 5 pour ententes, pour un montant de 467,9 millions d’euros. Un petit millésime de ce point de vue, par rapport à la moyenne de 712,4 millions de ces dix dernières années.

Il n’y a pas de petit cartel mais encore du pain sur la planche. «Plusieurs dossiers sont à l’instruction : le transport aérien aux Antilles, l’approvisionnement en lait de vache, la maroquinerie, ou encore le marché des entreprises dans les télécoms», détaille Benoît Cœuré. «Nous sanctionnons les comportements des entreprises, comme les répartitions de marché, notamment sur les marchés publics, ou les ententes sur les prix. Ensuite, les victimes peuvent demander réparation», ajoute-t-il, donnant en exemple le «cartel du lino » (Gerflor, Forbo, Tarkett), sanctionné en 2017, et dont «les victimes étaient des établissements publics, des hôpitaux, des Ehpad…»….

Lire la suite : Le Figaro du 12/7/23 page 26

Pascal Lenoir

Nos partenaires

Demande d’adhésion à la CCFI

Archives

Connexion

Vous n'êtes pas connecté.

Demande d’adhésion à la CCFI