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Devant la future législation, Meta pourrait bannir la publicité politique en Europe

Les Vingt-Sept se préparent en vue des élections européennes de 2024.

Meta peut-il encore influencer le résultat d’une élection? À l’époque où l’empire de Mark Zuckerberg se prénommait encore Facebook, il avait été une véritable caisse de résonance pour le candidat républicain Donald Trump en 2016, avec l’aide de la société controversée Cambridge qui avait «aspiré» les données personnelles de 87 millions d’utilisateurs. Malgré des efforts de transparence ces dernières années, les coulisses de son algorithme développé par ses ingénieurs californiens sont restées mystérieuses. Ce scandale, couplé à plusieurs affaires sur le continent africain, ainsi qu’à l’invasion du Capitole après l’élection de Joe Biden, avait sonné le réveil européen sur l’ampleur des risques démocratiques liés à la manipulation de l’information et des citoyens en ligne.

En vue des élections européennes de 2024, les Vingt-Sept ont décidé de s’attaquer au problème, en ciblant à travers une nouvelle légalisation les plateformes numériques comme Facebook, Instagram, Twitter ou encore TikTok. Sur le continent, c’est la Belgique qui est championne des dépenses en publicité «à caractère politique». Alors qu’en France, elle est tout simplement interdite. Les craintes des régulateurs se portent particulièrement sur les pays de l’Europe de l’Est, où les législations nationales sont plus souples qu’ailleurs…

Lire la suite : Le Figaro du 31/3/23 page 26

Pascal Lenoir

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