Pour la première fois depuis l’euphorie post-Covid, et alors que le salon de Montreuil s’apprête à ouvrir ses portes le 26 novembre, le marché de la jeunesse marque le pas. Conjoncture économique défavorable, libraires prudents et crise de la lecture pèsent lourdement sur les ventes. Même si, comme l’an passé, on espère un regain d’activité marqué pour les fêtes de fin d’année.
Le marché du livre jeunesse accuse le coup. Pour la première fois depuis des années, il enregistre un recul marqué (-4,3 % en volume et -2,9 % en valeur entre octobre 2024 et septembre 2025, selon NielsenIQ/GFK). Même la hausse de 1,5 % du prix des ouvrages, portant leur prix moyen à 10,10 euros, ne suffit plus à masquer le repli. Conjoncture morose, librairies fragilisées, essor de l’occasion, best-sellerisation du marché, crise de la lecture et natalité en berne : les signaux d’alerte s’accumulent. Face à ce climat tendu, les éditeurs se recentrent sur les valeurs sûres et les succès confirmés, interrogeant le sens même de leur production…






































