La fin de la facture papier va contraindre les entreprises à prévoir une sauvegarde qui garantisse la valeur juridique des documents
La facture papier vit ses dernières heures. À partir du 1er septembre 2026, son double électronique va s’imposer dans les entreprises. Beaucoup se préparent déjà à choisir les plateformes partenaires homologuées qui vont les accompagner. Mais ce vaste chantier ne consiste pas seulement à troquer un support pour un autre. Derrière la facture électronique se profile un autre casse-tête : celui de l’archivage. Les entreprises ne vont pas pouvoir se contenter de sauvegarder les données, elles vont devoir le faire selon des normes à même de garantir traçabilité et valeur juridique et fiscale de ces documents sur une durée de dix ans.
La réforme de la facturation électronique est un sujet encore sous-estimé par les entreprises. Toutes celles qui sont assujetties à la TVA, quelle que soit leur taille, vont devoir en passer par la dématérialisation à partir du 1er septembre 2026. “Cette obligation permettra à terme de réduire les délais de paiement et les coûts administratifs en entreprise”, rappelle l’économiste François Meunier, cofondateur du blog Vox-Fi. Voyant le calendrier changer à plusieurs reprises (lire en encadré), la plupart des entreprises ont pensé avoir un peu de temps pour s’atteler à ce chantier. Or, finalement, elles devront être prêtes pour la facturation électronique le 1er septembre 2026. Ce sujet technique, au confluent des responsabilités juridique et fiscale des dirigeants, comporte plusieurs volets : l’émission, la réception et l’archivage des factures. Ce dernier point demeure le plus mal anticipé des trois…






































