Le manque de fusions-acquisitions ou d’introductions en Bourse pour ces sociétés menace la chaîne du financement. Les investisseurs, qui ne cèdent pas à la panique, tentent de trouver la parade.
Mistral AI vendue au géant américain Apple ? Cette rumeur un peu folle, rapportée mi-juillet par Bloomberg, qui révélait que le géant californien avait de sérieuses vues sur la pépite française de l’intelligence artificielle, a fait couler beaucoup d’encre dans l’écosystème de la French Tech, d’ordinaire très calme durant l’été. La rumeur s’est vite dégonflée, certains l’assimilant même à une fuite contrôlée émanant du groupe californien pour tester le marché. Fumeuse ou pas, cette théorie a donné à voir une opposition intéressante dans l’écosystème.
D’un côté, les fervents défenseurs de la souveraineté ont jugé inconcevable de céder cette start-up à une entreprise américaine. De l’autre, certains ont relevé les bénéfices d’une telle vente, ou « sortie » dans la terminologie de l’écosystème. À 14 milliards de dollars de valorisation (Mistral serait actuellement de lever 2 milliards sur cette valorisation), un tel rachat permettrait aux investisseurs historiques de Mistral – parmi lesquels les fonds, leurs investisseurs (LPs), mais aussi les fondateurs et les salariés (via leurs stock-options) – de récupérer…






































