Le conglomérat allemand réduit la voilure dans sa branche presse. Et il ne parvient pas à consolider ses activités dans l’audiovisuel et l’édition.
Les ambitions de Thomas Rabe s’arrêtent là où commence la frilosité des gendarmes de la concurrence. À travers le monde, le PDG, depuis 2012, du groupe allemand de médias Bertelsmann, a subi en l’espace d’un an plusieurs revers majeurs quant à sa stratégie. Sur son marché domestique d’abord, ce marathonien de 57 ans traverse des difficultés dans le rapprochement entre sa filiale allemande de RTL, située à Cologne, avec sa filiale de magazines Gruner+Jahr (G+J), installée à Hambourg. Lui qui espérait pouvoir générer des synergies de 100 millions d’euros par an entre les deux entités, se voit finalement contraint de procéder à une vaste restructuration, dans un contexte économique dégradé…
Pascal Lenoir
