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Le livre politique, un passage obligé à la veille des élections mais sans garantie de sucès

Pour les maisons d’édition, publier les ouvrages des candidats représente un risque économique tant les ventes fluctuent. Elles doivent aussi jongler avec les règles des dépenses de campagne et du temps de parole.

« Les européennes, cela ne fait pas vendre de livres », tranche auprès du Figaro Sophie Charnavel, à la tête des Éditions Robert Laffont. « Ce n’est malheureusement pas une élection qui intéresse assez les Français pour que cela se ressente en librairie. » Avant d’entrer dans l’arène de la campagne des élections européennes, plusieurs têtes de liste ont pourtant décidé de prendre la plume pour partager leur regard sur la société française, l’économie ou les tourments géopolitiques qui agitent le monde.

Les candidats aux bancs d’essai du lectorat

En choisissant, à travers son essai philosophique Espérer (Grasset, octobre 2023), de revenir en profondeur sur ce que doit être l’action politique, le candidat des Républicains, François-Xavier Bellamy, est parvenu à séduire plus de 5000 lecteurs. De l’autre côté du spectre politique, la tête de liste des socialistes, Raphaël Glucksmann (Place publique), s’était essayée, quelques mois plus tôt, à raconter l’histoire d’élites européennes corrompues face à des puissances étrangères, comme la Russie. Et ce dans l’espoir d’imprimer sa marque auprès des électeurs français. Son ouvrage La Grande Confrontation (Allary Éditions) vient de dépasser les 27.000 ventes…

Lire la suite : Le Figaro du 18/4/24 page 26

Pascal Lenoir

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