Les investisseurs activistes Dylan Haggart et Sarah Coyne estiment que le journal pourrait doubler ses revenus en accélérant dans ces technologies. Ce qui irait à l’encontre de la stratégie adoptée jusqu’ici par le groupe.
Des résumés sous forme de « bullet points » sur le site du Wall Street Journal, un chatbot sur celui du Washington Post et même un détecteur de biais sur celui du Los Angeles Times : les fonctionnalités dopées à l’intelligence artificielle ont envahi la presse américaine au cours des douze derniers mois. Curieusement, cet engouement ne semble pas avoir trouvé d’écho au New York Times . Le célèbre quotidien américain s’est jusqu’ici bien gardé de développer ce type d’outils à l’attention de ses lecteurs.
Il pourrait bientôt en être autrement. Un fonds activiste nommé Fivespan Partners a récemment fait irruption dans le capital du groupe coté en Bourse. Il entend pousser le New York Times à utiliser davantage l’IA pour élargir sa base d’abonnés. « L’IA est un vent arrière évident pour le New York Times. Notre travail montre que cette technologie peut plus que doubler le potentiel de revenus et de bénéfices à long terme de l’entreprise : améliorer la croissance en atteignant un public plus large, convertir davantage de lecteurs en abonnés payants et débloquer de nouveaux bassins de bénéfices lucratifs », argumente le fonds dans une lettre consultée par Bloomberg…






































