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Le sucre Daddy bannit (presque) tout le plastique de ses emballages

La marque de sucre Daddy se métamorphose avec un nouveau packaging type doypack en papier Kraft qui se substitue au plastique. Après les poudres bio, c’est l’ensemble de la gamme qui sera proposée dès mars 2020 dans des emballages en Kraft.

 

« Pourquoi emballer du bio dans du plastique ? ». Interpellée par ses consommateurs, la marque de sucre Daddy (Cristalco) qui pèse 45% du marché français du sucre bio, a décidé de réagir en proposant un packaging plus cohérent avec ses offres. A compter de novembre 2019, son sucre bio de canne en poudre sera donc proposé dans un emballage type doypack en papier Kraft 100% recyclable, arborant un nouveau design pour une meilleure visibilité. Seul le bouchon amovible et quelques soudures restent en plastique. Mais ce n’est pas tout. Dès le mois de mars 2020, la marque lancera un sucre bio de betterave sous ce même doypack pour répondre à la demande des consommateurs pour des produits locaux. A cette période l’emballage kraft sera décliné sur la totalité de la gamme Daddy. « Ce n’est pas anodin, lance Matthieu Simonin, le directeur marketing. On parle ici de 20 millions de produits vendus par an ! C’est une évolution majeure de la marque qui doit prendre en compte l’environnement et les évolutions de consommation ».

 

Un virage engagé depuis deux ans

 

Daddy travaille depuis deux ans sur ce projet dont le nom de code Swatch mixe les mots watch (regard) et switch (changement) ». Sur un marché du sucre en recul de 3,5% en volume et 2,7% en valeur en cumul annuel mobile à P7, la marque a revu sa copie. Si le sucre en morceaux a perdu 10% en volume sur un an, et ne représente plus que 39% du marché, les poudres valorisées, un segment où Daddy pèse 46% du marché valeur, ont doublé en deux ans pour gagner 16 millions d’euros. « Il y a un transfert de la consommation sur ces produits qui représentent un levier de croissance et de promotion », souligne Matthieu Simonin. Le passage à des emballages Kraft permettra aussi de réduire leur poids de 20% et coller aux enjeux liés à la réduction des déchets. Un changement de braquet et de posture qui s’est traduit par des investissements conséquents tant sur le marketing que sur les outils de production.

 

Lire : LSA du 30 août

 

Jean-Philippe Behr

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