Abandon des cours, changement de cursus, manque de compétences… L’organisation patronale publie ce lundi une étude sur le coût de la mauvaise orientation.
Le président du Medef la qualifie de « mère de toutes les batailles ». Pourtant la France a largement délaissé la question de l’orientation. Ce tort, l’organisation patronale tente de le réparer en publiant, ce lundi, une étude approfondie sur le sujet. Un document auquel Le Figaro a pu avoir accès en avant-première. Le bilan est sans appel : impossibilité de rejoindre le parcours souhaité, décrochage, voie sans débouché, absence de compétences vitales pour l’économie… Cette politique publique essentielle est un « un échec patent et prolongé, responsable d’un drame humain, économique et financier », tance le numéro un du Medef, Patrick Martin, qui appelle « à la mobilisation ».
Étudiants, établissements scolaires, entreprises, État… personne ne peut se satisfaire de la situation actuelle. Alors que la période de finalisation des vœux sur Parcoursup vient de s’ouvrir, 83 % des élèves se disent angoissés au moment de remplir leurs souhaits d’orientation dans le supérieur. Le passage de cette étape ne constitue pas une assurance contre le risque de déception. « Seulement la moitié des étudiants en Bac + 1 se déclarent satisfaits à la fois de leur filière et de leur établissement », relève l’étude…