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L’Europe impose aux réseaux sociaux une régulation unique au monde

La liste des effets nocifs des réseaux sociaux est longue, et un mécanisme est au cœur des critiques: la recommandation personnalisée des contenus.

C’est une petite révolution pour Facebook et Instagram. Dans les prochains jours, leurs utilisateurs européens pourront choisir de désactiver l’affichage des «publications qui devraient vous plaire», ces contenus poussés sur leurs fils par ces services qui tentent, sans cesse, de deviner leurs goûts. Fini donc les vidéos courtes provenant de créateurs qu’ils ne connaissent pas.

«Désormais, les utilisateurs auront la possibilité de ne voir que les stories et les reels provenant des personnes qu’ils suivent, classés par ordre chronologique, de la publication la plus récente à la plus ancienne», écrit Nick Clegg, directeur des affaires publiques du groupe Meta. TikTok prépare aussi son big bang. Sous peu, les internautes européens pourront décider de transformer leur fil «Pour toi» Au lieu d’y voir un flux hautement addictif de contenus ultra-personnalisés, ils y verront les vidéos les plus populaires de la plateforme.

Ce n’est pas par altruisme que Meta et TikTok chamboulent le cœur de leurs applications stars. Ils y sont contraints par une réglementation unique au monde votée en juillet 2022 par l’Union européenne: le Digital Services Act (DSA), qui entre en application le 25 août pour 19 très grandes plateformes fréquentées par plus de 45 millions d’Européens. Soit Google, Amazon, Facebook, TikTok, Twitter, Snapchat, YouTube…

Lire Le Figaro du 24/8/23 pages 24 et 25

Pascal Lenoir

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