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Librairies : la french touch en danger

Les problèmes spécifiques que rencontrent les libraires francophones à l’étranger sont nombreux, et plus encore depuis la crise du Covid. Les solutions apportées sont, elles, plus rares mais commencent à voir le jour, portées par les éditeurs et les institutions. Bilan et balade autour du monde.

En mai dernier, Isabelle Lemarchand, présidente de l’Association internationale des libraires francophones (AILF), tirait la sonnette d’alarme sur les difficultés que rencontrent encore aujourd’hui les quelque 250 librairies francophones recensées à travers le monde. Ces enseignes, qui ont été particulièrement affaiblies par la crise sanitaire du Covid, continuent d’en payer les conséquences.

Certes, la guerre en Ukraine et l’inflation générale qui ont suivi le Covid – entraînant la hausse des loyers, celle des charges comme du coût de l’acheminement des livres – ont accentué les difficultés que connaissent les librairies francophones à l’étranger (LFE) du fait de leur particularité géographique. Au Japon par exemple, les albums de bandes dessinées coûtent 30% de plus qu’en France et les frais de port atteignent 10 euros par kilo de livres. La voie maritime reste financièrement plus accessible, mais l’organisation et les surprises qu’elle suscite (durée du transport, blocages à la douane, livres abîmés) demandent de s’y prendre parfois très en amont pour recevoir les ouvrages à temps. À Madagascar, la librairie Mille Feuilles doit réaliser ses commandes en mars, en vue de la rentrée littéraire de septembre…

 

Lire : Livres Hebdo du 26 septembre

Pascal Lenoir

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