CCFI

L’Union de la publicité extérieure mesure l’impact écologique du DOOH

La communication extérieure numérique, un média publicitaire sobre & responsable

 

L’Union de la Publicité Extérieure a confié au cabinet KPMG, cabinet de réputation mondiale accompagnant les entreprises dans leur transformation digitale, la réalisation d’une étude sur les enjeux de la communication extérieure numérique (DOOH).

 

Il ressort de cette étude que le DOOH représente en France :

– 0,1% de la consommation énergétique du secteur des technologies de l’information et de la communication (Internet, télévision, téléphones, ordinateurs…) ;
– 3,5% des recettes de publicité digitale de l’ensemble des médias.

 

Le DOOH ne peut ainsi pas être tenu pour responsable ni d’un excès d’émissions de gaz à effet de serre, ni d’éventuelles incitations à la « surconsommation ».

 

En comparant les chiffres d’affaires publicitaires des médias et leur consommation énergétique pour la diffusion de publicités, il apparaît que le parc d’écrans digitaux publicitaires extérieurs installés en France est 4 fois moins énergivore que la publicité diffusée sur Internet.

Cette différence s’explique par le fait qu’une publicité diffusée sur un seul écran extérieur est vue par un nombre de personnes infiniment supérieur à une publicité diffusée sur un seul écran d’ordinateur.

 

L’interdiction de la publicité extérieure numérique n’aurait donc pas pour conséquence une diminution globale de la consommation énergétique du secteur publicitaire.

 

Bien au contraire, elle entrainerait une augmentation de la consommation énergétique d’Internet correspondant à 4 fois la consommation énergétique actuelle du DOOH.

 

Rien ne saurait justifier que la publicité extérieure – média le plus réglementé aux plans national et local – soit la seule activité économique en France, tous secteurs confondus, qui se verrait empêchée de mener à bien sa transition numérique.

 

Une telle interdiction aurait pour conséquence inéluctable d’accroitre, au détriment des annonceurs nationaux et locaux et des collectivités territoriales, la position déjà dominante des GAFA sur le marché publicitaire, alors qu’ils pratiquent à bien des égards en France et en Europe le moins disant fiscal, social et environnemental.

 

Enfin, l’étude de KPMG indique que la communication extérieure dans son ensemble :

– représente 15 000 emplois directs et indirects en France ;
– qu’environ 60% de son chiffre d’affaires correspond à des dépenses de communication locale ;
– que 55% à 65% de ses recettes sont reversées aux acteurs locaux sous forme de redevances, de taxes, de loyers et de services (mobiliers, technologies et services associés).

 

Lire : sur le site de l’UPE

 

Télécharger : l’étude (15 pages)

 

Jean-Philippe Behr

Nos partenaires

Demande d’adhésion à la CCFI

Archives

Connexion

Vous n'êtes pas connecté.

Demande d’adhésion à la CCFI