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Midi Libre change de formule et remanie son imprimerie

Un montant de 6,4 millions d’euros a été investi dans un nouvel équipement numérique.

Midi Libre change de formule et révolutionne son imprimerie. Le quotidien régional, propriété du groupe La Dépêche (famille Baylet), couvrant l’ex-Languedoc-Roussillon, présentera à ses lecteurs dès dimanche 22 septembre une maquette rafraîchie et plus épurée. En parallèle, il proposera tout au long de la semaine de nouveaux rendez-vous éditoriaux.

Le jeudi, un supplément gratuit de 12 pages dédié aux activités proposées le week-end en région sera édité dans le Gard et l’Hérault. Une formule qui, si ce n’est pas dit, a vocation à concurrencer La Gazette de Montpellieret La Gazette de Nîmes, deux hebdomadaires locaux dont l’agenda fait la force. Par ailleurs, le traitement de l’économie régionale sera développé. «Jusqu’à présent, cette discipline était traitée le mardi sur deux pages. Désormais, ce jour-là, quatre pages seront consacrées à l’économie, avec notamment des informations pratiques pour rendre la vie plus facile et moins chère», explique Olivier Biscaye, le rédacteur en chef de Midi Libre.

Autre aménagement: une plus large place sera faite aux tribunes libres le samedi ; un jour oùseront également mises en exergue sur une page dédiée «les initiatives vertes mises en œuvre par des particuliers, des entreprises ou des associations». Ces changements éditoriaux interviennent à un moment où le groupe Midi Libre (Midi Libre, L’Indépendant, Centre Presse, L’Imprimerie du Midi) a enregistré le départ volontaire de 15 journalistes en 2019 et où l’imprimerie devrait connaître d’ici à la fin de l’année le départ de 70 ouvriers du livre sur un total de 200 dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Pour le mettre en place, il aura fallu 18 mois de négociations entre la présidence du groupe et ses salariés.

Les journaux du groupe connaissent une érosion de leur tirage papier même si «nous n’avons jamais eu autant de lecteurs entre le Web, le papier et nos abonnés numériques» précise la directrice générale déléguée Claire Charbonnel. Le fonctionnement des rotatives est donc appelé à être revu.

Une première pour la PQR

Alors que trois de ces machines sont installées au siège montpelliérain du journal, une seule tournera à plein régime en fin d’année, une fois le PSE achevé. L’éditeur n’abandonne pas pour autant ses éditions papier…

Lire : Le Figaro du 19/9/19 page 28

Pascal Lenoir

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