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Moins de stress, plus de sens : la nouvelle quête des salariés

Depuis la crise sanitaire, un Français sur trois a changé sa conception du travail.

Télétravail, coworking, «démission silencieuse»… À peine les Français sont-ils revenus au bureau que certains se demandent s’ils vont y rester. Alors que le pays compte 9 millions de télétravailleurs, que les réunions Zoom et le «flex office» (1) sont entrés dans notre quotidien, «plus rien ne sera jamais comme avant au travail», clame une récente note de la Fondation Jean Jaurès. De ces transformations «hors norme» qui traversent le monde professionnel depuis la pandémie, les certitudes, les attentes, les plans de carrière de chacun ressortent chamboulés: «La principale conséquence professionnelle de la crise sanitaire réside dans la place occupée désormais par le travail dans la vie des actifs, affirme Romain Bendavid, directeur de l’Expertise Corporate & Work Experience de l’Ifop. Si le travail demeure important, il n’est plus aussi structurant et beaucoup ne lui confèrent plus une fonction statutaire essentielle.» Un Français sur trois, selon une enquête Ipsos pour RingCentral, a changé ses plans de carrière depuis la crise sanitaire. Et un salarié sur quatre, révèle un sondage Yougov pour Talent.com, envisage de démissionner prochainement.

En 1990, rappelle la Fondation Jean Jaurès, 60 % des Français en activité estimaient que le travail était «très important» dans leur vie. Aujourd’hui? Ils ne sont plus que 24 %. «Le travail constitue moins un marqueur d’inscription sociale ou un levier de bonheur, décrypte Romain Bendavid. Cette perception est homogène selon les différentes catégories de salariés. Les écarts sont également faibles selon l’âge, preuve qu’il ne s’agit pas d’un phénomène générationnel mais d’une tendance de fond.»…

Lire la suite : Le Figaro du 4/10/22 page 2

Pascal Lenoir

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