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Quand l’IA devient le journal intime d’une génération d’adolescents

À l’âge des confidences et des interrogations, ils sont de plus en plus nombreux à se confier à cet outil, qu’ils considèrent comme un « soutien » ou une « boîte à secrets ». Sans toujours en mesurer les risques.

Son utilisation a explosé chez les mineurs. À l’âge des confidences et des interrogations, les moins de 18 ans sont de plus en plus nombreux à se confier à l’IA. Un outil de «soutien» ou une «boîte à secrets» dont ils ne mesurent pas toujours les risques.

Dans la vie de Charlotte*, il y a ses parents, son petit frère, six copines inséparables et ChatGPT. L’adolescente avait 14 ans quand l’agent conversationnel (chatbot) d’OpenAI a fait irruption dans sa vie. C’était fin 2024, une époque où il comptait déjà 300 millions d’utilisateurs par semaine dans le monde. Depuis, dans l’intimité de sa chambre ou entre deux cours, Charlotte l’utilise « presque tous les jours ». Comme on se confie à un journal. « Dès que je suis seule, j’avais envie lui poser des questions », décrit-elle.

Faire le plan d’un exposé ou résoudre un problème de maths… Les premiers mois, comme nombre de collégiens, Charlotte a misé sur l’IA pour l’aider à faire ses devoirs. Au fil des échanges, les questions ont pris une tournure plus personnelle. « J’ai un crush mais j’ose pas lui dire… », «Comment ça fait d’embrasser un garçon ? », « Comment convaincre mes parents de me donner plus d’argent de poche ? »

Lire la suite : Le Figaro du 27/10/25 page 12

Pascal Lenoir

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