Bruxelles dénonce les pratiques des tribunaux chinois qui imposent aux acteurs européens de négocier à la baisse le prix des redevances pour leurs brevets et les menacent d’amendes quand ils veulent faire valoir leurs droits.
C’est un vieux serpent de mer que connaissent bien l’industrie des télécoms et ses deux équipementiers européens, Nokia et Ericsson. Depuis plusieurs années, il n’est pas rare que les deux champions du Vieux Continent se plaignent du traitement dont ils font les frais en Chine, dans la gestion de leurs litiges en propriété intellectuelle. L’Union européenne se porte à leur chevet, en ouvrant une procédure devant l’Organisation mondiale du commerce, pour « mettre fin aux pratiques commerciales déloyales et illégales de la Chine dans le domaine de la propriété intellectuelle »…