Pourquoi les marchés s’alarment d’un risque d’éclatement de la bulle de l’intelligence artificielle
Les vétérans sont sur le pont. Il y a Albert Edwards, le stratégiste star de la Société générale, qui a tout vu sur les marchés depuis quarante ans, et notamment l’éclatement de la bulle internet au début du siècle. Le parallèle avec ce qui se produit aujourd’hui pour l’intelligence artificielle lui semble évident. Il en est sûr, « ça finira dans les larmes ».
Il y a aussi Michael Burry, le gérant héros du livre et du film The Big Short, rendu célèbre pour avoir fait fortune en pressentant la crise des subprimes de 2008. Le revoilà, Cassandre annonçant la catastrophe. Au début du mois, il a jeté un froid sur les marchés en révélant qu’il jouait à la baisse deux valeurs emblématiques de l’IA, Palantir et Nvidia. Ces oiseaux de mauvais augure, parmi d’autres, ne croient pas aux folles promesses de l’IA générative. Ou, plus exactement, ils ne pensent pas qu’elle mérite les valorisations stratosphériques que les investisseurs lui accordent, ni les investissements fous qui sont annoncés…






































