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Ce que préconise le rapport choc de RTE pour sortir des énergies fossiles

Xavier Piechaczyk, président du directoire de RTE, parle d’«une course contre la montre pour répondre aux enjeux climatiques et géopolitiques».

L’envolée des prix à la pompe le rappelle aujourd’hui aux Français: dépendre des énergies fossiles importées de l’étranger est problématique pour un pays. Cette contrainte, ainsi que celle du défi du changement climatique, est désormais bien présente à l’esprit de tous, à l’heure de la préparation, par l’État, de la Stratégie française pour l’énergie et le climat (Sfec). Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, c’est tout le paysage énergétique qui a été bouleversé. Dans ce contexte, la publication du nouveau «bilan prévisionnel» du gestionnaire du réseau de transport d’électricité (RTE) vient alimenter le débat. Le sous-titre de cette édition est éloquent: «2023-2035: première étape vers la neutralité carbone». «C’est une course contre la montre pour répondre aux enjeux climatiques et géopolitiques», résume Xavier Piechaczyk, président du directoire de RTE.

RTE pose d’emblée le décor. La question n’est plus de savoir quelle sera la part du nucléaire et celle des énergies renouvelables dans la production d’électricité en France, mais comment sortir des énergies fossiles. Ce nouveau paradigme répond à un triple impératif: climatique, économique et de souveraineté. Aujourd’hui, un peu plus de 60% de la consommation énergétique française repose sur des énergies fossiles importées – 40% de produits pétroliers, 20% de gaz fossile et moins de 1% de charbon. Elles sont utilisées principalement pour le transport terrestre aérien et maritime, le chauffage et, dans une moindre mesure, la production d’électricité…

Lire la suite : Le Figaro du 20/9/23 page 26

Pascal Lenoir

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