À l’occasion d’une conférence organisée par la CCFI au sein de l’école Estienne, c’est un intervenant de son propre aveu « ému », qui revenait sur les lieux de ses (lointaines ?) études en typographie, presque vingt ans plus tard. L’occasion de faire le point sur une science qui n’a à vrai dire pas tant changé que ça, en dépit de la percée déjà effective des technologies d’intelligence artificielle dans la production typographique.
Si l’on voulait être excessif, la question pourrait presque se poser en ces termes : alors que des algorithmes sont aujourd’hui capables de se substituer aux créatifs sur la seule foi d’une requête habilement formulée, faut-il encore seulement ‘apprendre’ à être typographe ?
Les intervenants conviés par la CCFI y répondront en creux, de manière détournée, de la seule façon qui vaille : lorsque c’est une passion qui s’exprime au travers d’un Art, ici la typographie, l’idée même de s’en faire déposséder paraît inconcevable. Démonstration….
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Jean-Philippe Behr
