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Entre OpenAI et les médias traditionnels, une nouvelle guerre froide à l’horizon

Journaux et agences de presse sont de plus en plus nombreux à dénoncer un pillage de leurs contenus par les acteurs de l’intelligence artificielle. Ils réclament des accords de licence et une «juste rémunération».

La tension monte entre les entreprises de médias et les acteurs de l’intelligence artificielle. Aux États-Unis, elle pourrait même déboucher sur une possible guerre froide. De plus en plus de médias ont en effet pris la décision de bloquer la possibilité pour OpenAI et son robot conversationnel ChatGPT d’accéder à leurs contenus. Après le New York Times, CNN, Reuters et le Chicago Tribune, la liste n’en finit plus de s’allonger.

À leur tour, Disney, Bloomberg, The Washington Post, The Atlantic, Axios, Insider, ABC News ou encore ESPN ont discrètement injecté de nouvelles lignes de code pour empêcher le robot conversationnel d’aspirer leurs articles, rapporte CNN. Des mesures défensives adoptées également par des éditeurs de presse tels que Condé Nast, Hearst ou Vox Media.

OpenAI reprend nos contenus sans notre consentement

S’ils sont plus avancés sur cette question, les États-Unis ne sont pas un cas isolé. En Australie par exemple, l’Australian Broadcasting Corporation, le diffuseur public national, ainsi que plusieurs quotidiens comme le Canberra Times ou le Newcastle Herald ont aussi érigé des barrières, a constaté le Guardian. Idem en France où de plus en plus de rédactions se décident à installer un panneau «défense d’entrer».

Depuis cet été, Radio France a fait le choix de bloquer, temporairement, le robot d’OpenAI. TF1, France Médias Monde ou encore le quotidien Ouest-France ont tous interdit l’accès à leurs sites. «Une mesure conservatoire», explique-t-on chez France Médias Monde…

Lire la suite : Le Figaro du 30/8/23 page 26

Pascal Lenoir

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