C’est l’objet de la thèse d’Erwan Troussel (Grenoble INP-UGA), qu’il soutient le 2 juillet prochain. Ce projet vise à développer un dispositif de test à base de cellulose, fabriqué par des techniques de fabrication additive. L’objectif est de remplacer les membranes de nitrocellulose et les cartouches plastiques habituellement utilisées. Ce nouveau système cible principalement les tests sérologiques et moléculaires. La stratégie s’articule autour de trois axes principaux : le développement d’un composite cellulosique poreux servant de membrane microfluidique, en remplacement de la nitrocellulose ; la création d’une encapsulation cellulosique pour contenir les fluides à l’intérieur de la membrane, en substitution des cassettes plastiques ; et l’intégration d’éléments chauffants imprimés, nécessaires pour réaliser les tests à différentes températures. Pour assurer l’unité du dispositif, un procédé de fabrication tout-en-un a été mis en place, compatible avec un bras robotisé à 6 axes.






































