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Intérêt et limites du fonctionnement dit participatif en bibliothèques

Atelier d’écriture pour imaginer la bibliothèque idéale, comité citoyen pour décider quels CD acquérir… Le participatif est en vogue, et est d’ailleurs inscrit dans la loi Robert sur les bibliothèques de 2021, qui le voit comme un moyen pour la population d’exercer ses droits culturels. Mais cet outil peut être mal compris, voire instrumentalisé. La sociologue Raphaëlle Bats, autrice de la thèse « De la participation à la mobilisation collective, la bibliothèque à la recherche de sa vocation démocratique », nous aide à faire le point en six réponses.

1. Toutes les bibliothèques doivent-elles inclure une dose de contribution des usagers ?

Une bibliothécaire universitaire l’affirme : « Le participatif ne fonctionne pas en BU. Les étudiants n’ont pas le temps. Ce qu’ils veulent, c’est un bureau et une prise. »

Pour Raphaëlle Bats, coordinatrice de Construire des pratiques participatives dans les bibliothèques (publié aux Presses de l’Enssib en 2015), « la question n’est pas d’inclure une dose de participation, mais de construire le projet au plus près du besoin des personnes. Choisir un type de bureau et de prise peut être participatif. La participation n’est pas une animation, mais une méthode – pour construire des services, des collections, des espaces, des animations… Et qui dépasse le simple recueil de besoins. »

Lire la suite : Livres Hebdo du 25/6/25

Pascal Lenoir

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