De nombreux articles de presse ont repris ce début de semaine les éléments d’une étude diffusée par la CLCV, association de défense des consommateurs. Or, Cofepac (Comité Français de l’Emballage Papier Carton) a relevé plusieurs erreurs factuelles ainsi que des approximations sur les caractéristiques des emballages ou la réalité du recyclage. Par exemple, l’étude déplore un vide réglementaire concernant les emballages au contact des aliments. Pourtant des réglementations européennes et nationales existent et sont très claires en donnant une obligation de résultat, et en précisant de façon détaillée les règles selon lesquelles sont exercés les contrôles par les autorités sanitaires. Egalement, l’étude rapporte ‘des tests non concluants’ sur les aspects sanitaires. Pourtant, les résultats montrent une absence ou une faible migration des composants préoccupants (valeurs proches ou inférieures de limites règlementaires, dont certaines ne sont même pas encore en vigueur) ! Et il y a encore d’autres ‘erreurs’ ou approximations relevées par Cofepac ! Cependant, le comité souligne qu’il partage la conclusion de l’étude sur les allégations concernant la biodégradation et la compostabilité. Sur ce sujet, Cofepac considère en effet que l’incitation au tri en vue du recyclage doit être préférée à une promesse mal maitrisée de biodégradation ou de compostage, ceci afin que la matière constituant l’emballage en papier carton puisse être réutilisée autant de fois que possible.
