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Sommet de l’IA à Paris : les acteurs culturels au second plan

Le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, qui s’est tenu les 10 et 11 février à Paris, a été l’occasion pour le président de la République Emmanuel Macron d’annoncer de nouveaux investissements en faveur du développement de la technologie. Plus discrets lors de l’événement, les acteurs du secteur culturel et créatif ont déploré l’invisibilisation de la question du droit d’auteur. Ils ont néanmoins défendu l’idée d’un usage réglementé et transparent de l’IA.

Cent neuf milliards d’euros d’investissement, 35 nouveaux data centers français, 60 entreprises réunies pour une Europe « leader mondiale ». Les annonces en faveur du développement de l’IA se sont multipliées à l’occasion du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, qui s’est tenu les 10 et 11 février au Grand Palais à Paris. Mais alors que la France semble avoir enclenché la seconde dans la course technologique – le président Emmanuel Macron ayant même appelé à un sursaut européen -, quid des auteurs et des artistes, qui y voient une menace pour leurs droits intellectuels et l’avenir de leurs professions ?

Au milieu de ce raout de chefs d’État et de patrons de la « tech » vantant les mérites et opportunités de l’IA, les représentants du secteur culturel ont craint d’avance leur marginalisation. Pour se faire entendre, ces derniers ont donc multiplié les revendications en amont du sommet. Le 7 février, plus de 30 000 écrivains, acteurs, traducteurs et autres acteurs de la culture alertaient ainsi sur « les dangers de l’IA » dans une tribune publiée dans Le Parisien, tandis que 38 organisations internationales de la filière publiaient un appel au respect de la propriété intellectuelle…

Lire la suite : Livres Hebdo du 11/2/25

Pascal Lenoir

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