L’échappée amoureuse d’Iris Mittenaere et Antoine Dupont sur les Champs-Élysées, la romance entre Tiphaine Auzière et Cyril Hanouna, et même un aparté exclusif avec Donald Trump en marge de l’inauguration de Notre-Dame… Passé sous pavillon LVMH en octobre, Paris Match n’a pas perdu de temps. L’hebdomadaire dirigé depuis huit mois par Pierre-Emmanuel Ferrand et Jérôme Béglé a multiplié les scoops et les grands reportages à sensation. Les deux dirigeants se livrent à un premier bilan depuis leur siège flambant neuf, situé dans le 9e arrondissement de la capitale.
« Nous avons réussi de jolis coups éditoriaux », se réjouit Jérôme Béglé, directeur de la rédaction et de la publication. L’ancien du Figaro Magazine et du JDD cite également l’interview exclusive d’Hélène Perlant, la fille de François Bayrou, en pleine affaire Bétharram. Ou, plus récemment, un grand reportage sur le bataillon des « renégats », ces soldats ukrainiens faits prisonniers par la Russie qui se battent contre leur nation d’origine. « Ces succès montrent que la singularité voire l’exception de Paris Match dans la presse papier hebdomadaire continue de perdurer. »
Dans un univers de la presse magazine atone, le dynamisme du titre fondé en 1949 fait mouche. Avec plus de 150 000 abonnés papier, Match possède la deuxième plus forte base d’abonnés de la presse magazine, derrière Télérama. Et si sa diffusion payée s’est réduite de 3 % depuis en 2024, ses ventes au numéro ont quant à elle progressé de 5 %. « C’est complètement atypique dans le contexte actuel, notamment pour un magazine aussi installé, souligne Pierre-Emmanuel Ferrand, directeur général de Paris Match. Chaque semaine, nous vendons autant que les cinq autres magazines de news cumulés. »…