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Un incendie au sein de l’imprimerie Bussière à Saint-Amand-Montrond

Des salariés menacés de chômage technique.

Ce vendredi 28 février, en début d’après-midi, un départ de feu s’est déclaré au sein de l’imprimerie Bussière, impactant une chaîne de production où neuf personnes travaillent successivement.

Ce vendredi 28 février, en début d’après-midi, un départ de feu s’est déclaré sur “une relieuse” de l’entreprise Bussière. Alertés à 14 h 24, les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus sur place.

“Quatre véhicules sont engagés, depuis le poste de commandement de Saint-Amand-Montrond, mais aussi en provenance de Charenton-du-Cher. Ce qui représente une trentaine de sapeurs-pompiers au total”, a précisé le commandant Arnaud Molle, chef du groupement territorial sud du Cher, en charge des opérations sur place. 

La propagation du feu évitée par l’intervention des employés

“Il s’agit d’un départ de feu de machinerie, plus précisément une relieuse de l’entreprise Bussière. Le feu a d’abord été combattu par les employés, ce qui a permis de très nettement limiter les dégâts, mais il s’est propagé à une deuxième machine”, a poursuivi le commandant Molle. 

Les vingt-cinq employés ont rapidement évacué les lieux. Trois d’entre eux, touchés par des fumées, étaient en observation auprès des équipes de la Structure mobile d’urgence et de réanimation (Smur). 

Environ une heure après leur arrivée, les sapeurs-pompiers procédaient à une “reconnaissance” pour éviter une propagation éventuelle par les évacuations d’air. “Chaque machine étant reliée à un système d’aération”, comme précisé par Wilfried Dupray, responsable de l’équipe de production de l’entreprise Bussière. 

Un bourrage papier à l’origine du départ de feu 

“Il s’agit d’un incident technique sur un matériel de brochure, a poursuivi Wilfried Dupray. Le départ du feu provient d’un bourrage papier sur la station de coupe.” 

Les deux matériels impactés concernent la même ligne de production, où travaillent successivement trois équipes de trois personnes. Ce qui pourrait potentiellement mettre neuf personnes au chômage technique” (Wilfried Dupray, Responsable de l’équipe production de l’entreprise Bussière).

Afin de décider de ce potentiel arrêt de la chaîne de production, “il faudra de deux à trois jours, selon le responsable de l’équipe production, pour diagnostiquer les problématiques après nettoyage, changement de pièces et contrôles avant remise sous tension”. 

Lire : Le Berry Républicain du 28 février

Jean-Philippe Behr

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